Le Professeur Peter Hajek et son équipe ont analysé 99 études scientifiques parus avant février 2014. Leur conclusion sont unanimes : la cigarette électronique est infiniment moins dangereuse que les cigarettes classiques. Ils vont même jusqu’à dire que la cigarette électronique a plus de bénéfices que de risques. Pourtant, de nombreuses personnes continuent à s’interroger sur les potentiels risques de la cigarette électronique et surtout sur son efficacité en matière de sevrage tabagique.
« Addiction » du professeur Hajek disponible en suivant ce lien.
Cinq fois plus de vapoteurs en deux ans
La cigarette électronique a fait son apparition en 2003 à Hong Kong, invention de Lik Hon. Elle n’est disponible en Europe et aux Etats-Unis que depuis 2006. Son utilisation ne s’est développée que vers 2010 – 2011 en Angleterre et aux USA. En France on comptait seulement 500 000 vapoteurs en 2012. Ils seraient aujourd’hui 2,5 millions (chiffre du 1er trimestre 2014).
Y-a-t-il du vapotage passif avec la cigarette électronique ?
Les fumeurs ont déserté les lieux publics remplacés par les vapoteurs, a-t-on gagné au change ? Risque-t-on quelque chose ? Le tabagisme passif touche-t-il aussi la cigarette électronique ? Beaucoup se posent encore ces questions. L’étude scientifique du professeur Peter Hajek va vous éclairer sur ces différents points.
La nicotine présente dans les e-liquides est si peu concentrée qu’elle ne peut pas avoir d’impact pharmacologique. La réponse est donc simple : il n’y a pas de vapotage passif ! Certes les effets à très long terme ne sont pas encore connus mais l’étude nous prouve que d’ores et déjà la cigarette électronique est largement moins dangereuse que la cigarette classique pour l’utilisateur et pour son entourage.
La cigarette électronique permet-elle vraiment d’arrêter de fumer ?
Le Professeur Peter Hajek affirme que la cigarette électronique permet bel et bien de réduire la consommation de véritables cigarettes. Il estime donc que le développement de la cigarette électronique ne doit pas être entravé. Les réglementations concernant la ecig sont de plus en plus stricte alors qu’il est aujourd’hui prouvé qu’elle aide à arrêter de fumer. Où est donc la logique ?
Les utilisateurs de cigarette électronique sont dans la très grande majorité des cas des consommateurs de tabac qui souhaitent diminuer ou arrêter complètement la cigarette classique. D’après la Fédération interprofessionnelle de la vape (FIVAPE) sur les 2,5 millions de vapoteurs en France début 2014, environ 1 million a déjà arrêté le tabac.
La fameuse polémique » La cigarette électronique est une passerelle vers la cigarette » n’a pas lieu d’être, en effet l’étude nous prouve que la ecig a plus tendance à rendre « azbine » la cigarette auprès des jeunes. Elle permet donc de réduire ou d’arrêter complètement la cigarette et n’influence pas les non fumeurs…
Toutes les études nous montrent que la ecig aide à arrêter de fumer, que l’on ne peut pas parler de vapotage passif avec la cigarette électronique, et qu’elle n’influence pas les non fumeurs à se mettre au vapotage. Malgré tout, les législations visant à réglementer la cigarette électronique ne sont pas toujours en adéquation avec les résultats.
Le professeur et toute son équipe concluent donc en s’adressant directement aux tabacologues et aux médecins :
Les professionnels de santé peuvent conseiller aux fumeurs qui n’arrivent pas à arrêter de fumer d’essayer la cigarette électronique, une alternative sûre à la cigarette.